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XCIII. — Pour garrer et enchaisner les bateaux aux iles de la Ville.
3 i août 1568. (Fol. 111 r°.)
" Pour obvier aux frauldes et abbus qui se cornmec-lent ordinairement'à la garde des portz et advenues de la riviere, il est enjoinct à tous pescheurs, bas-lelliers, mariniers et autres passeurs d'eaue, etleurs apprentifz ès portz de ladicte Ville, de garrer et en-chesner leurs basteaux aux isles de ladicte Ville, et aux autres lieux et places acoustumées, dedans deux heures après la publication de la presente ordon­nance, sur peine de punition corporelle et confisca­tions de basteaux ; leur faisant inhibitions et deffences
de ne passer jour ne nuict aucunes personnes, de quelque estat, qualité et condition qu'ilz soient W, pour quelque occasionqui sepuisse presenter, jusques ad ce que par le Roy autrement y ayt esté pourveu,
k Et sera la presente ordonnance leue et publiée à son détrompe et cry public, partout où il appartien­dra, à ce que personne n'en prétende cause d'igno­rance.
"Faict au Bureau de lad. Ville, le dernier jour d'Aoust m. v° lxviii!2'. n
MOIS DE SEPTEMBRE.
XCIV. — [Convocation pour l'assemblée générale.]
12 septembre 1568. (Fol. 112 r°.)
k Sire Nicolas Paulmier,Quartenier de ladicte Ville, appellez quatre des plus notables bourgeois de vostre-dict quartier ct vous trouvez demain, heure d'une ac-tendant deux heures de rellevée, en l'Hostel de lad. Ville, pour entendre ce que Monsieur, frere du Roy, a chargéde vous dire de par Sa Majesté, en l'assem­blée generalle, pour ses urgens affaires. Si vou s prions n'y voulloir faillir.
"Faict au Bureau de lad. Ville, le xii8 jour de Septembre m. v° lxviii. -n
Pareilz mandemens ont esté envoyez aux autres Quarteniers de lad. Ville.
tt Monsieur le Premier President, plaise vous trou­ver demain en l'Hostel de la Ville de Paris, à une heure actendant deux heures de rellevée, pour enten­dre ce que Monsieur, frere du Roy, a charge de vous dire de par Sa Majesté, en l'assemblée generalle, pour ses urgens affaires. Si vous prions n'y voulloir faillir.
"Faict au Bureau de lad. Ville, led. jour.n
Pareilz mandemens ont esté envoyez à mess" les autres Conseillers de lad. Ville.
XCV. — [Lettre du Roi \ la Ville pour lui demander un subside de six cent mille livres.]
12 septembre i568. (Fol. n3r°.)
"Depar le Roy.
"Très chers et bien amez, voyans la necessité de
nos^3' affaires telle qu'elle ne peult estre plus grande, et que nous ne pourrons jamais estre secouruz en
l'> Cette interdiction fut maintenue et le service des passeurs d'eau suspendu pendant tout le mois de septembre et la plus grande partie d'octobre. Le 18 de ce mois, ils adressèrent une requête aux Prévôt des Marchands et Echevins pour se plaindre du tort qui leur était fait. Après avoir pris le bon plaisir du Roi, le Hureau de la Ville répondit, le lendemain 1 g, par un règlement qui permettait de passer l'eau désormais de huit heures du matin à cinq heures du soir, à la charge pour les passeurs de faire le guet sous les ordres des capitaines établis sur les ports de la Ville et de leur prêter main-forte, et avec défense en outre de 11e passer aux champs aucune personne armée, sans passeport du Roi ou de la municipalité, sous peine de punition corporelle. (Archives nat., Juri­diction du Bureau de la Ville, Registre d'audience, Z 6784 , à la date du19 octobre 1568.)
'-' Lebas du folio 111 recto et le verso tout entiers sont restés en blanc, rien n'ayant été enregistré entre le 3i août et le 12 septembre.
(3) Le copiste a lu et écrit mes. La première personne du singulier étant peu dans les usages et les formules de la Chancellerie, nous l'avons remplacée par le pluriel.